La fin de l’eldorado de la longue traîne

Google Analytics1

On nous a déjà annoncé la fin de l’eldorado des sites e-commerce et aujourd’hui, nous ressortons le blog de sa léthargie pour un court instant pour vous annoncer la fin de l’eldorado de la longue traîne.

Le constat avant Panda & Pingouin

Jusqu’au 24 avril, sortie officiel de Puingouin qui vise la sur-optimisation cumulé avec Panda 3.6 quelques jours plus tard (le 27 avril 2012), une des techniques pour générer du trafic était de créer un blog et d’y publier du contenu régulièrement, voir même très régulièrement sans que le contenu soit forcément ultra qualitatif.

Avec cette technique, nous avons très vite réussi à générer du trafic (comme le montre l’image ci-dessous). En quelques mois, nous avons réussi à faire pâlir les statistiques de certains bloggeurs installées depuis plusieurs années.

Google Analytics1

L’après Pingouin

Malheureusement, comme vous pouvez le voir, Panda et Pingouin ont eu raison du trafic gagné par la longue traine. En outre, avant Pingouin, au fil des mois, le nombre de mots-clés ayant généré du trafic ne cessait de croitre. Après Pingouin, le paysage était moins rose.

Pour pingouin, on parle beaucoup de sur-optimisation mais la question de la longue traîne n’a pas vraiment été évoquée. Pour ma part, je pense, comme mon titre l’indique, que l’eldorardo de la longue traîne, à savoir publier beaucoup de contenu n’est plus la seule solution à mettre en œuvre pour générer du trafic.

Le pallier

Autre constat, après quelques temps de publication, nous avons atteint un pallier (à volume de publication constant). Le premier pallier a été atteint avec un volume de 1 billet tous les 4 jours, puis le second pour 1 billet tous les 3 jours.

Google Analytics2

Et aujourd’hui, il devient difficile de dépasser ce pallier sans ne rien modifier (« toutes choses égales par ailleurs » comme aime le dire les scientifiques).

Les pistes de solutions

Cependant, il existe des pistes de solution pour améliorer le trafic de ces sites/blogs. En voici quelque unes :

  • Travailler la communauté
  • Travailler le positionnement sur des expressions de tête de traîne (comme chemise homme par exemple)
  • Rédiger plus de billets (passer à un billet tous les deux jours par exemple)
  • Modifier la ligne éditoriale pour y intégrer des articles avec une plus grande valeur ajoutée comme des conseils pour choisir sa chemise ou de review de marque ou de produits (comme la chemise Seidensticker Splendesto)
  • Créer des pages statistiques autour des billets

PS : Les images des statistiques ne sont pas du même site. Dans tous les cas, que cette image proviennent d’un blog de chemise, d’un blog d’une association musicale en Alsace ou d’un blog de critiques de film, ça ne change pas grand chose !

PS 2 : Article sponsorisé

Author: E-H

6 thoughts on “La fin de l’eldorado de la longue traîne

  1. Annoncer la fin de la longue traîne après une claque, c’est aller un peu vite en besogne, je trouve. Moi aussi qui en fait beaucoup, je me suis pris quelques raclés, mais cela a l’air de s’estomper petit à petit avec le temps. Bon et puis l’été n’est certainement pas un des meilleurs moments pour en tirer des conclusions.

  2. Bonjour

    C’est vous qui avez lu un peu trop vite l’article. Avant, il suffisait de créer un blog et de publier des articles pour avoir une courbe de croissance du trafic positive (effet longue traine).
    Aujourd’hui, cet « effet » ne fonctionne plus aussi simplement. Créer uniquement du contenu ne suffit plus. Et c’est cette théorie qui est défendue dans l’article… et non la fin de la longue traîne !

  3. Je ne suis pas totalement d’accord avec cet article, même s’il reflète une partie de la réalité. Il est vrai qu’il suffisait de sortir un blog pour générer du trafic sur ce blog, mais aussi vers le site via des liens judicieusement intégrés. Mais en observant les SERPs, mes sites, ceux des clients, je remarque que la longue traine se travaille toujours, mais que les « petits » sites en profitent moins au profit des « géants ». La lutte contre le spam semble prendre en compte cette donnée et pas forcément au profit de la pertinence des résultats…

  4. Bon, et bien, je ne suis pas non plus totalement d’accord.
    Aujourd’hui, la longue traîne n’est plus totalement morte, il faut malheureusement travailler les pages internes (les billets de blog par exemple), un peu différemment pour qu’ils commencent à générer du trafic dit de longue traîne.

    Là où la patience était la seule chose à avoir – puisque les billets, comme vous le dites à juste titre, se positionnaient seuls – il vous faut aujourd’hui offrir à nouveau une véritable notoriété à ces pages (liens sur réseaux sociaux, liens sur digg like, pligg, etc).

    Comme le fait remarquer Aurélien : plus on est « petits », aux yeux de Google, plus tout cela devient compliqué. Mais pas de panique, il reste des solutions.

    BTW, un excellent article, que je vais recommander.

  5. Je pense que l’effort à fournir pour être présent sur une longue tail est aujourd’hui beaucoup plus important qu’auparavant. La concurrence étant plus forte, il est normal que les mesures soient plus restrictives.

  6. En fait, mon billet rejoins les propos d’Advance.

    En effet, la longue traine n’est pas morte. Sinon j’aurais pu faire un titre racoleur du genre « La longue traine est morte, vive la longue traine »…

    Mais dans mon billet, j’ai voulu exprimer mon ressenti par rapport au cercle vertueux de la publication d’article sur un blog et la longue traine.
    Avant c’était : + on publie => + on a de contenu => + on sort sur la longue traine => + on fait de trafic
    Maintenant ce n’est plus aussi simple. En conservant le même rythme et la même stratégie de publication, on fait moins de trafic (en étant un petit bien entendu…!)

Comments are closed.