Choisir son nom de domaine n’est pas toujours une chose facile. Le choix du nom de domaine et pourtant une étape primordiale dans le processus de création d’un site internet et de référencement.
La question à laquelle on va essayer de répondre aujourd’hui est : comment bien choisir son nom de domaine en 2015 ?
Le choix de l’extension
Avec l’ouverture des extensions locales, la question du choix de l’extension peut se poser.
Cependant, c’est un faux problème :
- Si votre marque a vocation à être globale (et non mono-pays), optez pour un gtld (extension générique tel que .com, .net…).
- Si votre activité et votre marque sont nationales, optez pour un ltld (extension locale tel que .fr, .be…).
- Si votre activité est ultra-localisée (un serrurier, un site de sorties locales), vous pouvez opter pour les nouvelles extensions telles que .paris, .alsace …
Mon conseil : choisissez votre extension en fonction de vos besoins… et voyez les choses en grand.
Les accents
Depuis 2012, il est possible de réserver des noms de domaines contenant des accents. Cette évolution ouvre la possibilité de réserver des noms de domaine qui ne sont plus disponible depuis longtemps. Mais ces noms de domaines soulèvent plusieurs problèmes :
- les internautes n’ont pas l’habitude de saisir des accents dans les URL
- si vous communiquer au delà du web, la mémorisation paraît difficile
- si le nom de domaine sans accents est déjà pourvu, vous risquez d’offrir du trafic à votre concurrent !
Mon conseil : pas d’accents dans les noms de domaine sauf pour éviter le cyber-squatting.
Mon-mot-cle.com
On peut encore lire, sur certains blogs, que les noms de domaines exact-match (reprenant uniquement vos mots-clés) sont un bon choix. Clients, fuyez ces agences !
Depuis fin 2012, les noms de domaine EMD sont dans le viseur de Google et, on le sait, il a la gâchette facile ! De plus, avec le filtre pingouin, les liens de type branding sont impossible à faire… Et donc les EMD ont, de facto, souvent des profils de liens suroptimisés…
Mon conseil : on évite les EMD. Ce n’est une bonne idée que pour les 3 premières minutes où l’on y pense.
Ma-marque.com
Clairement, aujourd’hui, en 2015 (et pour les années à venir), vous devez travailler votre branding ! Au delà de votre nom, vous devez aussi créer et raconter une histoire à laquelle l’internaute s’identifiera ou s’émouvra (ou détestera). Mais dans tous les cas, cette marque le fera réagir et vous travaillerez donc votre branding.
C’est un bon choix, surtout si vous communiquez aussi offline.
Mon conseil : il faut que votre marque soit relativement courte, identifiable, mémorisable et visible offline. Dans ce cas, c’est un bon choix.
Ma-marque-mot-cle.com
Il reste la dernière option le nom de domaine hybride qui offre, pour moi, les meilleurs avantages puisque vous travailler votre branding qui est associé à votre activité.
Les remarques sur le nom de la marque restent valables. Concernant le mot-clé, faites court (1 ou 2 mots grand maximum).
Si vous vous demandez pourquoi vous devez retenir cette option, regardez les camionnettes qui roulent autour de vous sur la route. Ne vous est-il jamais arrivé de lire un logo et de vous demander quelle était son activité ? Si c’est le cas, vous avez votre réponse, sinon regardez autour de vous ^^
Mon conseil : c’est le choix à privilégier en 2015 !
Au final, comment choisir ?
En guise de conclusion, je dirais que vous avez les clés pour choisir votre nom de domaine principal. Et que vous pouvez toujours acheter des déclinaisons pour faire des mini-sites ou éviter le typo-squatting.
Honnêtement, les EMD marchent encore bien.
Bon après il ne faut choisir des domaines à rallonge, surtout avec des tirets à gogo, mais pour ma part les résultats sont bons.
Evidemment, tout dépend aussi de que l’on met sur le site et du profil de liens.
Synthèse intéressante sur le choix d’un nom de domaine mais pardon, quel dommage que l’article soit truffé de fautes d’orthographe :(
Il est vrai que Google n’aime pas les EMD mais aujourd’hui, on constate encore la présence de nombreux sites en première page qui ont le mot clé exact dans le nom de domaine. On dirait que c’est un critère qui « fonctionne » toujours pour Google si l’on cherche à bien se positionner. Enfin, c’est toujours à manipuler avec des pincettes. Si le site présente un contenu riche et pertinent et à un profil de lien clean et qualitatif, pourquoi le sanctionner ? Sinon je suis totalement d’accord avec le dernier point. En renseignant la marque et le mot clé, cela pourrait permettre aux internautes mais pas que, aux moteurs aussi, d’identifier le secteur d’activité avec la marque associée.
L’EMD de 2 mots fonctionne toujours très bien (testé avec un nom de domaine qui, sans backlincks, s’est positionné dans le top 3 en quelques semaines), par contre depuis 2012 les EMD à plus de 2 mots n’ont plus l’avantage qu’ils avaient avant.
Mais, comme indiqué dans l’article, l’idéal reste toujours la solution « hybride » avec le mot-clé principal associé au nom de l’entreprise.
Désolé pour les fautes. L’article a été rédigé trop rapidement. J’espère avoir tout corrigé.
L’EMD court peut encore marcher sur le court terme mais il restera bloqué au niveau des backlinks !
Et il est possible que les filtres tapent encore plus fort pour déprécier encore plus les ancres « URL » des EMD…
IL y a 3-4 ans, je conseillais encore les EMD pour les sites qui n’étaient pas des sites de marque. Mais plus aujourd’hui !
Je pense que le choix du nom de domaine (Branding ou EMD) dépend aussi des objectifs du site et de certaines contraintes.
Pour ma part plutôt que de prendre un mix : Branding + mots clefs, je prendrais plutôt plusieurs domaines, un pour le branding et un (ou plusieurs selon les disponibilités) avec des mots clefs.
Sinon comme vous pourrez le constater, je suis un fervent adepte de l’EMD ;-)
@Nissart : bienvenue en 2005 ^^
Je confirme que les EMD marchent encore très fort. Simplement il faut se limiter à des choses cohérentes et éviter les EMD à rallonge.
Ensuite concernant les accents, le principal problème à mon sens réside dans le fait que lorsque l’on copie l’url monsite-é.fr ailleurs que dans la barre d’adresse, cela génère ce type d’URL ‘qui fait peur’ : xn--monsite–i1a.fr.
Dernier point. Je constate que certaines extensions ‘exotiques’ rankent actuellement aussi bien que les extensions traditionnelles. Dans la mesure où tout est nouveau, je pense qu’elles ne sont ni un avantage, ni un inconvénient.