Plus c’est long, plus c’est bon

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Google Mayday, la personnalisation des pages de résultats, la géolocalisation… tout semble fait pour empêcher le référenceur de travailler tranquille. Et les prophètes reviennent alors sur le devant de la scène pour annoncer à nouveau l’apocalypse : le positionnement est mort !

Alors que faire face à la contre-attaque de la longue traîne dans le domaine du SEO ?

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Le positionnement est mort, vive le positionnement

Tout d’abord revenons sur la notion de positionnement et surtout sur l’annonce de sa mort. Pour ma part, je ne pense pas que le positionnement soit mort même s’il est évident qu’il est de plus en plus difficile à mesurer précisément. Pourtant, il est le critère à l’origine même du référencement et comment parler de visibilité sur les moteurs sans parler de positionnement ?

Je n’ai pas la prétention d’apporter une réponse définitive à cette question de la mort du positionnement, mais il est évident que pour le moment il n’est pas mort et il lui reste, je pense, quelques beaux jours devant lui. Et je dirais même plus, le fait de travailler de « gros » mots-clés pour le positionnement permet de toute façon de former une longue traîne et même d’avoir un contrôle sur la formation de cette dernière…alors pourquoi s’en priver ?

Mais ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit…la longue traîne est de plus en plus importante, c’est un fait, et il ne faut pas la laisser de côté dans sa stratégie. Il faut faire le nécessaire pour la former, l’entretenir, l’analyser… Et pour cela, quoi de mieux qu’un bon petit contenu éditorial ?

Le contenu éditorial : l’arme fatale

L’un des effets du renforcement de la longue traîne dans les stratégies des référenceurs c’est bien la montée en puissance du contenu éditorial face aux autres leviers. Après tout, voila qui est logique. Comment pourrait se former une longue traîne efficace sans un contenu éditorial qui permettra aux moteurs de recherche d’attribuer des expressions aux pages ?

Le vieil adage « Content is king » prend véritablement tout son sens.

Mais il est évident que, à moins d’avoir un site dont l’objectif est la publication de contenu éditorial, l’ajout de ce contenu ne va pas se faire sans effort. Voila quelques idées lancées en vrac pour les sites dont l’ajout de contenu peut s’avérer problématique :

– Créer un blog
– Faire des guides de choix
– Donner des conseils
– Détailler les processus de création
– Monter et animer un forum
– … (faites un peu marcher votre matière grise)

Où qu’elle est la longue traîne ?

Pour travailler efficacement sa longue traîne, il faut bien sûr savoir de quoi elle se constitue. Et pour cela, il n’y a pas d’autres moyens que d’étudier les statistiques de son site avec une solution analytics. Xiti, Google Analytics,… faites votre choix. Ce ne sont pas les outils qui manquent.

A partir de là, il faut évidemment étudier les requêtes ayant généré du trafic sur son site. Le but n’est pas ici de flatter son égo en constatant que telle requête à généré 200 000 visites sur son site mais bien de descendre dans les abysses et de prendre cette multitude de petites requêtes que l’on imaginait même pas.

Et là, les surprises peuvent vraiment être au rendez-vous. Comment pouviez-vous imaginer que « Boite de cassoulet carré avec des vrais petits lingots dedans » était une requête importante pour votre site ? Certes, elle n’a généré que 0,002 % de votre trafic le mois dernier, mais ces quelques internautes assez fous pour soumettre une pareille requête au moteur de recherche vous ont trouvé et vous ont commandé 12 palettes chacun de votre spécialité toulousaine.

Et peut-être que vous pouvez même encore améliorer tout ça en optimisant un la page d’arrivée, non ?

Il faut aussi noter que le fait d’analyser sa longue traîne va permettre d’avoir une vision plus large des résultats issues des actions du référencement naturel en pondérant les positionnement. Même si le positionnement sur de grosses requêtes n’est pas encore au rendez-vous, l’augmentation du nombre de requêtes composant la longue traîne est une preuve de la mise en place du référencement et de son efficacité.

Mais il tout cela m’amène à penser qu’il est certainement temps de voir plus loin que le « simple » référencement naturel.

Et si on regardait un peu ailleurs ?

Face à ces évolutions des moteurs qui nous pourrissent la vie à nous, pauvres petits référenceurs, pourquoi ne pas lever la tête pour voir ce qui se passe au-delà des moteurs de recherche ? Aujourd’hui, une stratégie centrée presque uniquement sur le référencement naturel est non seulement risquée mais cela revient surtout à laisser de côté des leviers potentiellement générateur de trafic.

Je pense ici au marketing social, à la communication évènementielle, aux newsletters…,toutes ces petites choses qui, misent bout à bout, peuvent faire exploser le trafic et les conversions d’un site. Une sorte de longue traîne de la stratégie marketing… Cela peut sembler évident, et pourtant beaucoup de sites n’en profitent pas ou peu.

Certes, revoir sa stratégie est chronophage et coûte donc de l’argent, mais ça peut rapporter gros

Et vous, elle est comment votre longue traîne ?

Author: Yvan

4 thoughts on “Plus c’est long, plus c’est bon

  1. Pour ma part, je dirais plutôt « ENFIN ! ». En effet, je suis de plus en plus exaspéré par tous les cabinets de référencement (heureusement, pas tous) qui, comme solution éternelle et universelle, propose de caser 150 fois le mots-clefs en page d’accueil. L’internaute ? On s’en fout. On veut monter dans les moteurs, pour faire plus de vente… A quoi bon faire entendre raison à de tels clients ? Leur faire comprendre qu’un internaute qui arrive sur un site optimisé pour les moteurs mais à la lecture difficile pour un être humain n’est absolument pas un atout marketing, loin de là ?

    Avec l’augmentation de l’importance des requêtes « longues traînes », ce genre d’astuces risque de perdre de plus en plus de poids, ce qui n’aura au final comme seul but que de garantir à l’internaute un confort de navigation supérieur. N’est-ce pas là le but de tout webmaster ?

    Au lieu de dépenser des milliers d’euros pour des analyses de charlatans (encore une fois, je ne fais pas de généralités) dont la seule solution est de mettre en place un sitemap et de monter la densité de l’expression clef au niveau le plus haut possible (40 % ? Pas un souci !), il sera bien plus utile d’investir dans du contenu à valeur ajoutée, ou dans d’autres leviers de communications, comme tu l’indiques dans cet article. :)

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