Après le SEO c’est comme le sexe, j’ai trouvé une autre analogie sur le thème du SEO. Cette fois-ci, le SEO c’est comme l’alcool. De là à dire que l’alcool est comme le sexe, ou que les référenceurs sont des alcooliques, il n’y a qu’un pas ;-)
La préface
Au début, on ne sait pas trop quel goût ça à. Parfois, on en a entendu parler, un peu comme un mythe… Et les gens qui connaissent en disent le plus grand bien. C’est l’inconnu, l’aventure, l’eldorado. Le plus souvent, on rencontre des gens accros sans même qu’ils s’en rendent compte. Et ils vous en parle avec envie et passion. C’est surprenant, intrigant et on de dit que c’est à notre portée.
Phase 1 : La première fois…
La première fois, les plus timides n’y tremperont que le bout de leurs lèvres (avec une petite optimisation). Les plus courageux feront un cul-sec (audit complet) d’entrée de jeu. Dans les deux cas, cette première expérience bien encadrée par des amis (avec son référenceur référant) donne envie d’aller plus loin : soit parce qu’on en n’a pas eu assez (dans le premier cas), soit parce qu’on a été malade et qu’on ne veut pas rester sur un échec.
Phase 2 : L’accoutumance
Finalement, on n’y prend goût et on ne s’arrête plus aux premières gorgées. On va de plus en plus loin (dans les audits) en y consacrant de plus en plus de temps… On progresse doucement sur la courbe d’expérience. On fait ses premières mésaventures (vomis/erreurs) que l’on essaye de minimiser tant bien que mal. La dépendance se met en place. Bien souvent, on ne s’en rend même pas compte… Pourtant notre entourage voit que l’on change…
Phase 3 : La dépendance
Voilà ! On y est ! Vous êtes dépendant ! Vous ne vous en êtes peut être pas rendu compte mais vous ne vivez plus que pour ça. Vous y pensez toute la journée et en rêvez la nuit. Vous voulez même en parler à vos collègues mais ils ne vous comprennent pas… Vous vous sentez quasi seul et de temps en temps vous retrouvez vos semblables lors de réunions (SeoCamp, conférences…)
Phase 4 : Le sevrage
Plutôt que d’arrêter (ce qui est vraiment trop dur), vous vous tournez vers de nouvelles addictions (SEA et SMO) qui vous permettent de substituer votre première « drogue » par une autre qui finalement est tout aussi nocive. Cependant, vos collègues et amis voient la progression mais ont vite compris votre manège. Entre cette nouvelle drogue et votre ancienne addiction, ils ne savent pas laquelle est la pire…
Phase 5 : La desintox
Finalement, vous finissez en cure de désintoxication (en devenant commercial). Vos substituts sont des armes efficaces contre l’alcool mais ils peuvent également devenir aussi addictifs que l’alcool.
Happy endding?
A la fin, ça sent le sapin ? Non, non ! Par contre, il ne vous reste pas vraiment d’options. Vous finissez soit drogué à autre chose (SEA, SMO…) soit complètement alcoolique mais ne serez plus jamais le même. Le sevrage « total » n’est plus possible…
Enjoy it ;-)
Et toujours notre sondage sur vos habitudes de lecture des blogs.
Ca fait plus de 10 ans que j’en suis resté au stade de l’accoutumance.
Pour la cigarette, je suis passé à la nicorette avec succès, pour le SEO, je n’essaie même plus de m’en sortir, c’est peine perdue, je mourrais avec.
Faites tous bien attention, le référencement, c’est une drogue dure.
le problème du seo, c’est la veille qui rend dépendant!
Depuis certains temps, je bosse à la place de faire une veille quotidienne (une fois par semaine pendant une heure au lieu d’une heure par jour) et mes sites se comportent beaucoup mieux, parce que je bosse pour eux (netlinking) !
Moi qui suit un buveur de Coca, cela ne m’empêche pas de me situer entre les phases 2 et 3 ;)
Cet article résume parfaitement la vie d’un référenceur, abordé sur un ton humouristique.
La gueule de bois (avec le traditionnel « Promis, j’arrête à tout jamais l’alcool ») serait la Sandbox dans ta comparaison…
Enfin, félicitations pour cette excellente analogie!
Exact ! Je n’y avais pas pensée ;)
J’ai déjà tenté le sevrage du SEO, mais résultat je suis toujours là :D
Bien vu ton post
Je suis passé du côté white hat de la force il y a quelque temps et je ne renoncerais jamais a mon statut de Jedi. Donc ce sera à tous jamais l’accoutumance. Pourtant j’ai essayé une semaine sans et j’avais les même crises qu’un addict dès que je voyais quelqu’un avec un lap ou tout bonnement un smartphone.
Je reste à ma première fois en permanence et je dois bien avouer que cela me plait.
Merci pour vos témoignages. Cet article était un test pour ouvrir un groupe de soutien/parole/sevrage. Mon étude de marché est concluante :D Reste plus qu’à trouver le business model ^^
Parfois, plongé dans mes songes, je pense au sevrage …. mais j’hésite…
Très bonne comparaison même si je me retrouve parfois dans les 2 camps…Le SEO c’est en effet une belle drogue et même si la motivation parfois s’évanouit, l’idée d’un nouveau projet de site (MFA) renait !
Merci SEO, tu es mon seul ami ( « ;) » )
Donc si je comprends bien, nous sommes tous des alcooliques quoi !!! Bon bah j’retourne sur ma bouteille moi ;)
J’arrive sur ce post un peu tard mais… idem Laurent.
« Bonjour… je m’appelle Juge et je suis, depuis 8 ans maintenant… SEO »
« Bonjour Juuuuuuge »